*STEWART*

"M. Stewart, je suis désolé. M. Peterson est absent du bureau, peut-être pourriez-vous envisager de revenir une autre fois."

C'est la quatrième fois cette semaine, et bien sûr je sais que ce n'est qu'une excuse pour que M. Peterson m'évite. J'avais presque rêvé de travailler avec lui pendant des années et enfin, l'opportunité s'est présentée mais il s'avère que cet homme est à l'ancienne.

Sa condition pour s'associer avec moi était seulement si j'étais marié. Il croit qu'il peut seulement faire confiance au jugement des hommes qui sont mariés car c'est cela qui représentait la stabilité pour lui.

C'était absurde. Je pensais qu'il bluffait seulement.

Mais il m'a montré par ses actions qu'il était sérieux...

Alors je dois le faire maintenant...

"Pas de problème, je ne suis pas ici pour parler de travail avec M. Peterson. Je voulais simplement lui dire que je vais me marier prochainement. Veuillez lui transmettre." Après avoir terminé, son assistant était visiblement un peu choqué ; après tout, la nouvelle était effectivement ma décision impromptue.

Me marier n'aurait pas été un problème pour moi car j'ai déjà quelqu'un avec qui je voulais passer le reste de ma vie.

Mais ma fiancée, Serena Lebrun, est une chanteuse de renommée mondiale. Sa carrière est à son apogée, et je sais qu'il est impossible de la convaincre de m’épouser à ce moment. Je la comprends parfaitement.

Mais j'avais besoin d'une femme. J'en ai besoin maintenant. Les mots ont été prononcés, alors cela doit être fait.

***

Soupirant, j'ai appelé ma grand-mère. Elle était la seule en qui je pouvais faire confiance pour gérer cela.

‘’Grand-mère. J'ai besoin que tu me trouves une femme. De préférence laide, quelqu'un qui ne serait pas impressionnée par ma richesse et qui saurait toujours rester à sa place.’’

"Stewart, je suis sceptique à ce sujet. Je veux dire, est-ce que Serena est vraiment d'accord avec cela ?"

"Elle comprend. J'ai besoin de cette opportunité ! Je ne peux pas laisser cette stupide raison être un obstacle pour moi !"

Je savais qu'elle serait certainement d'accord si cela signifiait d'élargir mon empire commercial.

"D'accord alors, de quel genre as-tu besoin". Ma grand-mère me demande.

Alors bien sûr, plus la manipulation est bonne, mieux c'est.

"Une fille qui peut se contenter d'argent pour ne pas me harceler pour le divorce."

***

*ROSALIE*

"Nettoyez là-bas rapidement aussi !" Mon collègue de bonnes a crié vers moi. J'ai dû immédiatement lâcher le vase dans ma main et courir à l'endroit qu'elle a désigné pour le nettoyer.

Je viens de commencer ce travail il y a une semaine, encore en période d'essai, et je dois respecter tout ce que mes aînés me confie parce que j'ai tellement besoin de ce travail! L'opération de ma mère ne peut plus attendre !

"Vous deux ! Arrêtez ce que vous faites ! Madame Camille nous veut dans le salon tout de suite." Et cela venait de nos collègues, Thea qui est arrivée.

"D'accord, d'accord", nous avons répondu en chœur.

Dès que Madame Camille vous demande, vous feriez mieux d'y être en un éclair.

C'était la seule chose que j'avais apprise depuis que j'ai commencé à travailler ici.

***

Toutes les servantes, moi y compris, se tenaient devant Madame Camille.

La vieille femme nous dévisageait l'une après l'autre.

Je trouvais la situation étrange, car j'avais l'impression qu'elle nous évaluait à un niveau différent, comme si elle voulait scruter nos âmes.

"Toi ! " Soudainement, elle me pointa du doigt et j'ai dégluti.

Qu'est-ce que j'ai fait ?

L'ai-je offensée ?

Suis-je en train de me faire virer ?

“Suis-moi.”

Clignant des yeux de manière presque imperceptible, je l'ai suivie en silence et nous sommes entrées dans le bureau.

La tête baissée vers le sol, je me demandais ce que j'avais bien pu faire de mal. Est-ce que madame veut me renvoyer ?

"Épouse mon petit-fils", a-t-elle annoncé.

QUOI ? Ma tête s'est relevée brusquement pour la regarder, choquée. S'adressait-elle à moi ? J'ai regardé derrière moi, mais il n'y avait personne.

“Madame... Je…” Que se passe-t-il ici ?

"Épouse mon petit-fils et tu recevras 50 millions de dollars. Une partie du paiement sera effectuée aujourd'hui et l'autre moitié sera versée lorsque tu auras terminé la mission après un an.”

A présent, je comprenais, elle voulait me donner de l'argent. Pour que j'épouse son petit-fils pendant un an.

Mais, pourquoi moi ? L'héritier d'un homme aussi riche ne devrait-il pas épouser la fille d'une famille riche ? Pourquoi serais-je moi qui n'ai rien ? Je suis pratiquement une figure insignifiante dans son monde.

Mais elle ne m'a pas donné la chance de poser des questions et a dit pour elle-même, “Si tu n'es pas d'accord, je pourrais faire cette offre à Thea ou à Tessa.”

Elle n'allait même pas me donner plus d'informations, et je ne savais pas à quoi ressemblait son petit-fils, ou s'ils allaient faire des demandes plus excessives. Comme me faire avoir un bébé ou quelque chose du genre. Ce n'était pas une question, elle m'informait simplement.

Mais... 50 millions de dollars... toute cette somme...

Les factures d'hôpital de ma mère ont traversé mon esprit.

Cela pourrait tout couvrir.

Et il resterait beaucoup d'argent.

Peut-être que je pourrais enfin poursuivre mes études.

“Es-tu d'accord ?” Demanda-t-elle, sévèrement. Elle avait l'air de dire que c'était la dernière chance qu'elle me donnerait. Je ne pouvais plus tergiverser, c'était peut-être ma seule chance de sauver ma mère !

Je ne suis pas aussi noble, j'ai besoin de l'argent.

Ma mère m'a adoptée d'un orphelinat et m'a traitée aussi bien que sa propre fille. Mais mon père adoptif est mort d'une crise cardiaque après que sa société ait fait faillite, et peu après, ma mère a été diagnostiquée avec un cancer, et tout le fardeau a été sur moi. Mais je devais le supporter, car je ne pouvais pas perdre ma mère une nouvelle fois, et rien n'était plus important qu'elle !

Avec cela à l'esprit, j'ai fermement hoché la tête.

La vieille dame a hoché la tête avec satisfaction et m'a enfin expliqué ce contrat ridicule, "Vous n'êtes pas un vrai couple marié. Tu n'es pas censée l'approcher, seulement jouer son épouse quand il en a besoin."

Heureusement, je n'avais pas à coucher avec lui ou à lui faire des enfants. Ouais, quel type de femme un homme comme ça voudrait qu'il n'obtiendrait pas, alors pourquoi aurait-il besoin d'une femme de ménage comme moi ?

"Je comprends, je serai juste la bonne." Je savais qu'elle craignait que je sois le genre de personne qui se mêlerait, et je devais montrer ma détermination.

“Tu es très intelligente. Maintenant, signe les papiers si tu es d'accord avec ça.” Elle a posé un document sur une table et m'a tendu un stylo.

Après avoir soigneusement parcouru le contrat, j'ai signé solennellement mon nom.

J'ai avalé.

C'était dur à croire que j'avais dix-neuf ans et que j'étais mariée.